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Des réponses à vos questions...

Dernière mise à jour : 8 mars

Demain serons nous tous trans?




Il est impossible de prédire l'avenir avec certitude, mais il est peu probable que tout le monde devienne trans demain. La transidentité est une identité de genre personnelle et unique qui ne concerne qu'une partie de la population, et il est important de respecter la diversité des genres et des identités. Il est essentiel de soutenir les personnes trans et de créer un environnement inclusif et respectueux pour tous.

Il n'y a pas de données précises sur le pourcentage de personnes trans dans le monde, car de nombreux pays ne collectent pas d'informations spécifiques sur l'identité de genre de leur population. Cependant, selon certaines estimations, il est estimé que moins de 1% de la population mondiale est trans. Il est important de noter que ces chiffres peuvent varier en fonction de la région géographique, des facteurs sociaux et culturels, ainsi que des méthodologies utilisées pour collecter des données sur l'identité de genre.


Être trans, est-ce un effet de mode chez les enfants ?


Il n'y a pas de "mode" pour devenir trans chez les mineurs. Être trans n'est pas un choix ou une tendance à suivre, c'est une identité de genre légitime et valable. Il est important de respecter l'identité de genre de chacun, qu'elle corresponde à son sexe assigné à la naissance ou non. Les mineurs trans ont le droit d'être respectés, soutenus et traités avec dignité, sans être jugés ou critiqués pour leur identité de genre. Il est crucial de créer des environnements sûrs et inclusifs pour les mineurs trans afin qu'ils puissent s'épanouir et s'accepter pleinement.


Pourquoi avons-nous l’impression qu’il y a plus de gens qui se déclarent trans y compris les jeunes ?



Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous pouvons avoir l'impression qu'il y a plus de personnes qui se déclarent trans, y compris parmi les jeunes. Tout d'abord, il y a une plus grande visibilité et acceptation sociale des personnes trans dans de nombreuses sociétés, ce qui peut encourager plus de personnes à se déclarer comme telles. De plus, il y a eu une augmentation de la sensibilisation et de l'éducation sur les questions de genre et d'identité de genre, ce qui peut permettre à plus de personnes de reconnaître et d'accepter leur identité trans. Enfin, les jeunes sont souvent plus enclins à explorer et à exprimer leur identité de genre de manière ouverte et authentique, ce qui peut contribuer à une plus grande acceptation et visibilité des personnes trans parmi cette population.

 

Par ailleurs, les progrès réalisés en matière de droits des personnes trans dans de nombreux pays ont permis à un plus grand nombre de personnes de révéler leur identité de genre et d'accéder aux traitements médicaux et aux interventions chirurgicales de transition. Cela peut également contribuer à une augmentation de la visibilité des personnes trans.

 

Enfin, il est important de noter que l'existence de personnes trans n'est pas nouvelle, mais qu'elles étaient souvent invisibilisées et stigmatisées par le passé. Aujourd'hui, de plus en plus de personnes trans osent parler de leur identité de genre en raison d'une plus grande tolérance et ouverture d'esprit dans la société.


Quelles sont vos recommandations chez Trans Mauricie/Centre-du-Québec pour un suivi de la démarche de transition d'un jeune trans ?


1. Encourager et soutenir le jeune trans dans sa démarche de transition en lui offrant un espace sûr pour s'exprimer et partager ses sentiments et expériences.

2. Encourager le jeune trans à consulter un professionnel de la santé mentale spécialisé dans les questions de genre pour obtenir un soutien et des conseils appropriés.

3. S'informer et se renseigner sur les différentes étapes de la transition d'une personne trans auprès de l'un.e de nos intervenant.es afin de mieux comprendre les défis auxquels le jeune trans peut être confronté.

4. Encourager le jeune trans à s'entourer de personnes qui le soutiennent et le comprennent dans sa démarche de transition.

5. Être à l'écoute et attentif aux besoins du jeune trans, en respectant son identité de genre et en le soutenant dans ses choix.

6. Encourager le jeune trans à prendre soin de son bien-être physique et mental pendant sa transition, en lui proposant des activités relaxantes et des moments de détente.

7. Être ouvert et compréhensif face aux éventuelles difficultés que le jeune trans pourrait rencontrer lors de sa transition, et l'encourager à exprimer ses émotions et ses préoccupations.

8. Se renseigner auprès d'un intervenant.e de Trans Mauricie/Centre-du-Québec sur les ressources et les organisations locales qui offrent un soutien aux personnes trans et les orienter vers ces services si besoin.

9. Encourager le jeune trans à prendre son temps dans sa transition et à respecter son propre rythme, en lui rappelant qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise manière de vivre sa transition.

10. Finalement, être un allié et un soutien inconditionnel pour le jeune trans, en le rassurant de votre soutien et de votre amour peu importe les étapes de sa transition.


Comment feriez vous pour exprimer ce qu'est l'expérience d’être à une personne cisgenre


Pour expliquer ce qu'est l'expérience d’être trans à une personne cisgenre, je lui dirais que c'est comme si vous vous réveilliez un jour et que votre corps ne correspondait pas à ce que vous ressentez à l'intérieur. C'est le fait de se sentir profondément et intrinsèquement différent de ce que les autres perçoivent de vous. C'est une lutte constante entre l'image que le monde voit de vous et celle que vous savez être la vraie. C'est une quête de compréhension de soi-même, de validation et d'acceptation, malgré les obstacles et les discriminations auxquels on peut être confronté. L'expérience d’être trans est souvent marquée par un profond sentiment de dysphorie de genre et de désir de vivre authentiquement sa vérité.


Comment une personne peut-elle être gay et non-binaire ?


Une personne peut être à la fois gay et non-binaire en acceptant et en exprimant une identité de genre qui ne correspond ni exclusivement à celui masculin ni exclusivement à celui féminin, et en étant attirée romantiquement ou sexuellement par des personnes du même genre que le leur ou des genres multiples. Être gay se réfère à l'attraction envers des personnes du même genre, tandis que le fait d'être non-binaire signifie que la personne ne s'identifie pas strictement comme étant homme ou femme. Ces identités sont valables et légitimes, et chaque individu a le droit de s'identifier comme il lui convient.


Quel est la méthode pour empêcher une personne d'exprimer son identité trans ?


Il n'est jamais acceptable d'empêcher quelqu'un d'exprimer son identité trans. Chaque individu a le droit fondamental d'être qui il est et d'exprimer son genre de la manière qui lui convient. Toute forme de discrimination ou de harcèlement envers une personne trans est inacceptable et illégale. Il est important de respecter et soutenir la diversité de genres et de permettre à chacun de s'exprimer librement.

Le gouvernement du Québec a adopté une loi en 2017 interdisant les thérapies de conversion visant à changer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne. Ces pratiques sont considérées comme dangereuses et discriminatoires, et peuvent causer des préjudices graves aux individus qui y sont soumis. Par conséquent, toute forme de thérapie de conversion est illégale au Québec et les professionnels de la santé sont tenus de respecter cette interdiction.

Il est important de dénoncer les pratiques de thérapie de conversion, car elles sont non seulement inefficaces mais aussi dangereuses et peuvent causer des dommages physiques et psychologiques aux individus qui en sont victimes.


Voici quelques suggestions sur comment et où dénoncer ces pratiques :

 

1. Signaler les praticiens ou les organisations qui proposent la thérapie de conversion aux autorités compétentes, telles que les ordres professionnels, les ministères de la santé ou les associations de défense des droits des LGBTQ+.

 

2. Partager son expérience ou celle de quelqu’un d’autre avec des groupes de soutien ou des organisations LGBTQ+ afin de sensibiliser le public sur les dangers de la thérapie de conversion.

 

3. Utiliser les réseaux sociaux pour dénoncer les pratiques de thérapie de conversion, en partageant des informations, des articles ou des témoignages pour sensibiliser le public.

 

4. Participer à des manifestations ou des événements de sensibilisation sur la thérapie de conversion pour faire entendre sa voix et demander l’interdiction de ces pratiques.

 

Il est important de travailler ensemble pour mettre fin à la thérapie de conversion et protéger les droits et la santé mentale des individus LGBTQ+.


Vous avez des questions, vous cherchez des réponses ou un conseil sur la transidentité.

Je suis là pour vous aider. N'hésitez pas à me poser vos questions à transmcdq@gmail.com, je ferai de mon mieux pour vous fournir des informations précises et utiles.







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